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Archéologie égyptienne

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Né à Paris le 23 juin 1846 d'un père italien réfugié en France, Gaston MASPERO est naturalisé français très jeune. Élève surdoué, il se passionne vite pour les hiéroglyphes, l'arabe et le sanscrit.
Dès 1869, il est chargé d'un enseignement sur l'histoire et la civilisation égyptienne à l'École pratique des Hautes Études, et devient professeur au collège de France en 1874, recevant la chaire de philologie et antiquités égyptiennes.
C'est en 1881, qu'il découvre l'Égypte et s'y établira à la demande du gouvernement français pour prendre la succession de Mariette à la tête du service jusqu'en 1886. Il crée alors la Mission archéologique, qui deviendra en 1898 l'Institut français d'archéologie orientale. Pendant cette période, outre la rénovation et l'immense catalogage du musée alors situé à Boulaq, il dirige le dégagement des chambres funéraires des pyramides de Saqqarah, relevant une abondance de textes. Il participe à la fameuse découverte des momies royales de Deir el-Bahari, organise la première prospection archéologique de la Nubie, entreprend de désensabler le Sphinx de Giseh et le temple de Louxor, procède à la consolidation de l'ensemble des temples impériaux de Karnak.
Il revient en France, puis est envoyé à nouveau au Caire de 1899 à 1914. En 1914, après avoir assuré sa succession à la tête du service des antiquités, il démissionne et rentre en France pour se consacrer à des travaux personnels.
Ses découvertes, réalisations et publications sont innombrables. L'archéologie égyptienne (1887) et Histoire ancienne des peuples d'orient (1894-99) lui permirent d'entrer à l'Académie française. On lui devra également la fondation de l'École française d'Archéologie du Caire.
Nommé secrétaire perpétuel de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, Gaston Maspero assiste à une séance le 30 juin 1916 : Il s'apprêtait à prendre la parole, lorsqu'il prie l'assistance de l'excuser et se rassoit. Victime d'un malaise, il meurt sur son banc.

Sur sa tombe est gravé "Ma spero"  (Mais j'espère).